Commentaire composé sur Gabriel Chevallier, La Peur, De « Mes alors qu’avez-vous fait à la guerre ? » à « Vous prétendez que les autres aussi avaient peur ? Ou

Commentaire composé sur Gabriel Chevallier, La Peur, De « Mes alors qu’avez-vous fait à la guerre ? » à « Vous prétendez que les autres aussi avaient peur ? Oui »

I) Une interrogation polémique

 

Les infirmières ont une vision naïve de la guerre, elles sont totalement en dehors de la réalité. Elles n’imaginent pas que l’on puisse avoir peur alors qu’on est dans dans une tranchée ou sur un champ de bataille. La jeune infirmière fait même preuve d’insolence en posant carrément la question « Vous êtes peureux, Dardemont ? ». Le soldat fait preuve d’un admirable sang froid en restant calme face à une telle insulte alors qu’il a risqué sa vie et survécu dans des conditions inhumaines pour défendre ce genre de personne qui ne connaît rien de la vie et qui se permet de le juger avec ironie.

 

II) L’éclatement des préjugés

 

Dardemont fait preuve de courage en répondant qu’effectivement, il a eu peur, comme les autres. Cette déclaration sonne comme un défi lancé à la société. Ainsi il s’affirme comme un soldat au sens noble du terme puisque la définition même du courage c’est d’agir malgré la peur. La société se voile la face quant aux réalités de la guerre, ce que le narrateur souligne avec ironie : « Mlle Bergniol, (vingt-et un ans, l’enthousiasme d’une enfant de Marie propagandiste, mais des hanches larges qui la prédisposent à la maternité, et la fille d’un colonel ».

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