Analyse de 14,99 € de Frédéric Beigbeder, chapitre 2

Analyse de 14,99 € de Frédéric Beigbeder, chapitre 2

 

I L’adolescence, une transformation

 

« Les mêmes coups qui l’envoyaient au sol le lançaient en même temps loin devant sa vie » : évoque le mouvement et présente l’adolescence comme une fuite en avant, «  il s’échappait, s’enfuyait ».

 

« il descendait ensuite à reculons dans le mutisme » : l’adolescent se caractérise par sa peur du futur.

 

«  il recommencerait ainsi » : il faut apprendre de ses échecs pour grandir.

 

« À la fois plus vulnérable et plus fort » : c’est par la souffrance qu’on devient un homme capable d’encaisser les coups mais aussi avec un coeur attendri (fort à l’extérieur, vulnérable et tendre à l’intérieur).

 

 

II La métaphore de la nature

 

« Tel un arbuste » : métaphore de l’adolescent.

 

« Ses racines » : son enfance.

 

« Qui presse ses rameaux meurtris contre son fût résistant » : l’adolescent se replie sur lui-même.

 

« Il atteignait la prairie et la barrière des roseaux dont il cajolait la vase et percevait le sec frémissement. Il semblait que ce que la terre avait produit de plus noble et de plus persévérant, l’avait, en compensation, adopté. » : la nature est présentée comme la mère nourricière et protectrice vers laquelle on se tourne pour se sentir rassuré.

 

 

« il se tiendrait droit et attentif parmi les hommes, à la fois plus vulnérable et plus fort. » : être un homme c’est ne plus avoir peur d’être sensible et donc être capable de s’ouvrir aux autres sans crainte d’être blessé (contrairement aux adolescents).

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