Commentaire composé sur Molière, L’école des maris, acte I scène 2

Commentaire composé sur Molière, L’école des maris, acte I scène 2

I) Deux conceptions de l’éducation

Sganarelle dit qu’il faut éduquer les femmes en leur faisant faire les tâches ménagères et la couture. Il dit aussi qu’elles ne doivent pas avoir de liberté car elles risquent de faire tomber d’autres hommes amoureux et de tromper leur futur mari. Mais Ariste lui dit le contraire et il dit que les femmes doivent avoir toutes les libertés  car il souhaite que les femmes soient intelligentes et éduquées pour qu’elles aient de la conversation. Sganarelle utilise des arguments logiques mais il se cache aussi derrière sa peur car il utilise aussi des arguments affectifs comme par exemple “(l.15) Enfin la chair est faible, et j’entends tous les bruits. Je ne veux point porter de cornes”. Alors que Ariste lui utilise que des arguments affectifs car il veut que les femmes obtient plus de liberté. Il dit “(l.32) Un ordre paternel l’oblige à l’épouser mais mon dessein n’est pas de la tyranniser”. Mais Ariste utilise aussi des arguments de type historique : “Ce sont des choses, pour moi, que je tiens de tout temps Fort propres à former l’esprit des jeunes gens”, ce qui montre aussi qu’Ariste ne fait pas de différence entre l’éducation des filles et celle des garçons, tous regroupés sous l'appellation “jeunes gens”, ce qui est très moderne. 

 

II) Un débat plus large

Ariste dit que même si sa future femme est contrainte de l’épouser, il veut qu’elle l’aime aussi et qu’elle soit heureuse : “(l.33) Mais mon dessein n’est pas de la tyranniser. Je sais bien que nos ans ne se rapportent guère, et je laisse à son choix liberté toute entière.” Alors que Sganarelle lui dit que les femmes sont les esclaves de leurs maris “(l.10) Elle s'applique toute aux choses du ménage”  

 

III) Un face à face inégal

Sganarelle parle de façon autoritaire à son frère “(l.1)Vous souffrez que la vôtre aille leste et pimpante : je le veux bien ; qu’elle ait et laquais et suivantes”. Ariste domine le débat car il a plus d’arguments que son frère Sganarelle : “Ce sont des choses, pour moi, que je tiens de tout temps Fort propres à former l’esprit des jeunes gens”.

 

Sganarelle manque de sagesse et de réflexion car il veut enfermer une femme en supprimant toutes ses libertés et ses loisirs, mais il ne pense pas que la personne qui n’a plus le liberté cherchera à fuir et donc il obtiendra le contraire de ce qu’il recherchait. 

 

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