Le Rouge et le noir de Stendhal, Le jugement, livre III, chapitre 41

Le Rouge et le noir de Stendhal, Le jugement, livre III, chapitre 41

Julien assume pleinement son crime car il ne cherche pas à se défendre. En effet, Julien explique qu’il ne compte pas essayer de réduire sa peine : “Je ne vous demande aucune grâce”. De plus, Julien juge, lui même, son acte car il explique qu’il mérite la même peine que Mme de Rênal : “Je ne me fait point d’illusion, la mort m’attend : elle sera juste”.

Le rôle que joue la répétition du verbe “voir” montre que Julien était déjà condamné avant d’être jugé. En effet, il observe que les jurés qui sont autour de lui n’ont aucune indulgence et ne l’apprécient pas : “mais uniquement des bourgeois indignés…”

Les deux registres sont le registre pathétique : “[...] s’arrêter à ce que ma jeunesse peut mériter de pitié” et le registre tragique : “L’horreur de mépris, que je croyais pouvoir braver au moment de la mort”. Le registre  tragique est présent dans la deuxième partie et le registre pathétique dans la première et la dernière partie.

Julien se fait progressivement le porte-parole des paysans et des artisans. En effet, il montre au fur et à mesure de son discours que les paysans ne sont pas présents pour le juger et pour le condamner : “Je ne vois point sur les bancs des jurés quelque paysan enrichi, mais uniquement des bourgeois indignés…”. Ce texte est un extrait d’un roman réaliste car l’auteur montre la différence entre les deux classes sociales. En effet il montre un jugement des paysans par les  bourgeois : “je ne vois points sur les bancs des jurés quelque paysan enrichi, mais uniquement des bourgeois indignés…”

Le mot ‘‘crime’’ à la ligne 10 parle de son acte prémédité envers Mme de Rênal. Le mot ‘’crime’’ à la ligne 17 explique qu'il s'est mêlé à la bourgeoisie. En effet, Julien, en quittant Mme de Rênal pour rejoindre une femme plus haut placée dans la société commet un acte inacceptable car il aurait dû normalement se marier avec une femme de la même catégorie sociale que lui.

Le public touché par le discours de julien sont les femmes. Stendhal à fait ce choix pour insister davantage sur le registre pathétique : “toutes les femmes fondaient en larmes.”

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