Commentaire composé sur La controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière, l’exposé passionné de Las Casas

Commentaire composé sur La controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière, l’exposé passionné de Las Casas

I) Un discours passionné

Las Casas emploie le plus souvent des phrases exclamatives car il ne peut pas rester calme devant ce massacre.

Las Casas devient de plus en plus agressif dans son discours, il parle de plus en plus fort et il ose couper la parole au légat .

L’anaphore de “J’ai vu” insiste sur le fait qu’il à été présent, qu’il a des preuves, il trouve sa scandaleux qu’un philosophe théoricien qui n’a même pas été en Amérique se permette de le contredire alors que lui était présent lors des massacres.

 

II) Une dénonciation des mauvais traitements subis par les indiens

Las Casas décrit les Indiens comme des personnes accueillantes : “Ils venaient à nous en souriant, le visage gai, chargé de présents". Au contraire, les Espagnols sont décrits comme des démons, sanguinaires, qui tuent pour le plaisir des personnes sans défenses : “J’ai vu un soldat planter sa dague dans le flanc d’un enfant”.

L’hyperbole “si innombrables qu’ils masquent le soleil” transcrit la perception de Las Casas pour qui rien ne peut être pire que ce qu’on fait subir aux Indiens : “ces mines, qui sont pires que l’enfer”. L’assemblée, au lieu de s’alarmer de ce que les indiens subissent, pense que Las Casas exagère. Sépulvéda trouve même cela amusant qu’il s’énerve  : “Il a appuyé sur le mot “millions”, ce qui provoque de nouveau ce mince sourire sur les lèvres de Sépulvéda".

Las Casas dénonce les procédés des Espagnols avec un ton ironique “Oh, tout nous est bon. Mais le fer surtout, car la poudre est chère”.

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