Analyse de Pensée de Byron de Nerval dans Les Odelettes

Analyse de Pensée de Byron de Nerval dans Les Odelettes

Qu’est-ce qui rend ce poème particulièrement émouvant ?

 

I) Une douleur amoureuse

Dans ce poème lyrique, Gérard de Nerval évoque une rupture amoureuse. Au début du poème, le poète avait encore de l’espoir : “Et le souffle de l’espérance”, cependant, il s’est enfui, ce qui est souligné par l’allitération en [s]. Cette souffrance qui en découle est également marquée par l’allitération en [k] qui scande la rupture. Dans ce poème, l’amour est omniprésent: “mon amour seul m’est resté”, “un poids jeté sur mon coeur”. Mais cet amour est un amour douloureux qui le rend triste : “Car l’homme a le pied dans la tombe”, “Dans le chagrin qui me dévore”. De plus, le poète exprime sa douleur à travers une ponctuation expressive et chargée d’émotion.

 

II) L’expression du regret

Les temps verbaux les plus utilisés dans ce poème sont le plus-que-parfait, l’imparfait et le présent. Le plus-que-parfait évoque quelque chose de très ancien, donc c’est le temps du bonheur révolu : “J’avais cru fléchir ta rigueur”. L’imparfait, quant à lui, est le temps de l’espérance, qui a duré longtemps : “Et le souffle de l’espérance avait pénétré dans mon coeur”. Le présent est le temps de la douleur causée par la rupture: “ Brisons la coupe de la vie”. Le registre pathétique domine dans ce poème émouvant : “Comme un mal dont je suis victime”, “Que de fois, en versant des larmes”, “Dans le chagrin qui me dévore”, “C’est qu’une larme va couler”. Le poète conclut sur l’idée que l’amour et le bonheur sont incompatible car même si au début d’un idylle nous sommes euphoriques, il y a de fortes chances que l’histoire tourne mal. Il ne faut donc pas faire d’amalgame entre l’amour et le bonheur car le bonheur ne peut se trouver qu’en soi-même et jamais dans une relation : “Amour ! tu n’es point le bonheur !”

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