Analyse de Une allée du Luxembourg de Nerval dans Les Odelettes

Analyse de Une allée du Luxembourg de Nerval dans Les Odelettes

I) Une ode légère

a) Une anecdote fugace

 

Gérard de Nerval nous raconte dans ce poème lyrique une scène de la vie de tous les jours. C’est un poème est constitué d’étapes, tout d’abord il nous présente la jeune fille(“À la main une fleur qui brille”), puis l’auteur imagine sa vie avec elle (“Dont le coeur au mien répondrait”), et enfin elle s’éloigne (“Adieu, doux rayon qui m'as lui”) . 

 

b) La description de la jeune fille

 

Nerval nous décrit la jeune fille de manière valorisante en utilisant le champ lexical de la lumière (“brille”, “éclaircirait”, “rayon”). Elle est décrite comme joyeuse (“À la bouche un refrain nouveau”) contrairement au poète qui lui est mélancolique. On remarque une synesthésie puisque l’odorat (“Parfum”) et la vue (“regard”) sont évoqués. 

 

c) La rêverie

 

Le poète compare la jeune fille à un oiseau qui s’envole (“Vive et preste comme un oiseau”), le poète lorsqu’il la voit, son esprit s’envole avec elle. Il se projette même dans un avenir impossible car la jeune fille est partie (“Qui venant dans ma nuit profonde D'un seul regard l'éclaircirait !”)

 

II) Un poème mélancolique

a) La tristesse du poète

 

Le poème comporte des rimes croisées qui soulignent le conflit intérieur du poète. Il y a également des allitérations en [m] ce qui montre la douceur et le sentiment amoureux vers lequel il tend. Mais les rimes sont aussi pauvres, à l’image du coeur desséché du poète.

 

b) La disparition de la jeune fille

 

Cette jeune fille est très fugace, mais c’était une disparition attendue du poète c’est pour cela qu’il accepte sans se plaindre, c’est normal qu’elle avance dans la vie sans s’arrêter inversement à Nerval.

 

c) Une réflexion sur la fuite du temps

 

Ce poème est écrit en octosyllabes, des vers courts qui montrent la fuite du temps qui passe. Ce temps furtif est repris par la comparaison avec l’oiseau qui vole. Nerval se sent vieux car il n’a pas de perspective heureuse. Il attend et voit sa vie défiler ce qui est accentué par les allitérations en [s] qui matérialisent cette fuite. 

 

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